Aug 15, 2009 18:54
14 yrs ago
Italian term
secondo coscienza
Italian to French
Art/Literary
History
histoire
Non si può tenere Stati ***secondo coscienza***; perché chi considera la origine loro; tutti sono violenti e da questa regola non eccettuo lo imperatore...
Ragazzi/e, je sèche! Et comment enchaîner avec "perché chi considera..."???
Grazie!
Ragazzi/e, je sèche! Et comment enchaîner avec "perché chi considera..."???
Grazie!
Proposed translations
(French)
3 | il n'est aucun pouvoir qui soit légitime | Agnès Levillayer |
Proposed translations
18 hrs
Italian term (edited):
non si può tenere stati secondo coscienza
il n'est aucun pouvoir qui soit légitime
Tu trouves la traduction en français de cette citation de F. Guicciardini et la tournure est modifiée:
http://www.ehess.fr/centres/grihl/CR_Grihl/CRCavail019.htm
"Il n'en met pas moins en évidence dans ses analyses la violence qui préside à la fondation et au maintien des Etats : “Tous les Etats, fait-il dire à son personnage Bernardo del Nero, à bien considérer leur origine, sont violents, et, hormis les républiques, dans leur patrie et non au-delà, il n'est aucun pouvoir qui soit légitime et encore moins celui de l'empereur qui a tant d'autorité qu'il dit le droit aux autres ; et je n'excepte pas de cette règle les prêtres dont la violence est double, parce que, pour nous maintenir en soumission, ils usent des armes spirituelles et temporelles”"
et ici (recueil de textes sur société et pouvoir), même tournure
http://www.springerlink.com/content/h53w3qht87317n12/fulltex...
Comme Machiavel, Guicciardini veut tirer des faits eux-mêmes et non de spéculations morales le meilleur type de gouvernement. Il s’appuie pour cela sur les spécificités de la cité qu’il considère :
«Le philosophe, et quiconque a du jugement, si on lui demande en termes généraux, répondra que le meilleur gouvernement que l’on puisse mettre dans une cité est celui qui lui est naturel» (p.126). Cela condamne la monarchie à Florence, où « la liberté est naturelle». Régime naturel et non légitime car, comme Machiavel, Guicciardini est persuadé de l’inanité d’une pensée politique fondée sur le concept de légitimité: «Tous les États, à bien considérer leur origine, sont violents, et hormis les républiques, dans leur patrie et non au-delà, il n’est aucun pouvoir qui soit légitime et encore moins celui de l’empereur qui a tant d’autorité qu’il dit le droit aux autres; et je n’excepte pas de cette règle les prêtres dont la violence est double parce que, pour nous maintenir dans la soumission, ils usent des armes spirituelles et temporelles» (p.297). Ce naturalisme politique conduit Guicciardini à de sombres considérations sur la dégénérescence inéluctable des institutions civiques, qu’il doute de pouvoir enrayer à Florence.
http://www.ehess.fr/centres/grihl/CR_Grihl/CRCavail019.htm
"Il n'en met pas moins en évidence dans ses analyses la violence qui préside à la fondation et au maintien des Etats : “Tous les Etats, fait-il dire à son personnage Bernardo del Nero, à bien considérer leur origine, sont violents, et, hormis les républiques, dans leur patrie et non au-delà, il n'est aucun pouvoir qui soit légitime et encore moins celui de l'empereur qui a tant d'autorité qu'il dit le droit aux autres ; et je n'excepte pas de cette règle les prêtres dont la violence est double, parce que, pour nous maintenir en soumission, ils usent des armes spirituelles et temporelles”"
et ici (recueil de textes sur société et pouvoir), même tournure
http://www.springerlink.com/content/h53w3qht87317n12/fulltex...
Comme Machiavel, Guicciardini veut tirer des faits eux-mêmes et non de spéculations morales le meilleur type de gouvernement. Il s’appuie pour cela sur les spécificités de la cité qu’il considère :
«Le philosophe, et quiconque a du jugement, si on lui demande en termes généraux, répondra que le meilleur gouvernement que l’on puisse mettre dans une cité est celui qui lui est naturel» (p.126). Cela condamne la monarchie à Florence, où « la liberté est naturelle». Régime naturel et non légitime car, comme Machiavel, Guicciardini est persuadé de l’inanité d’une pensée politique fondée sur le concept de légitimité: «Tous les États, à bien considérer leur origine, sont violents, et hormis les républiques, dans leur patrie et non au-delà, il n’est aucun pouvoir qui soit légitime et encore moins celui de l’empereur qui a tant d’autorité qu’il dit le droit aux autres; et je n’excepte pas de cette règle les prêtres dont la violence est double parce que, pour nous maintenir dans la soumission, ils usent des armes spirituelles et temporelles» (p.297). Ce naturalisme politique conduit Guicciardini à de sombres considérations sur la dégénérescence inéluctable des institutions civiques, qu’il doute de pouvoir enrayer à Florence.
Note from asker:
Fantastique! Merci... j'ai décidé de continuer à traduire avant de rechercher ce genre de sources... (j'en ai un tas, y compris les Statuts de Florence de 1540!). |
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